mardi 9 décembre 2008

La xénogreffe

Qu'est-ce que la xénogreffe ?
Peu de gens peuvent réellement affirmer savoir en quoi consiste la xénogreffe. C’est en effet une méthode qui pourrait permettre d’écourter les listes d’attente ainsi que régler le problème de manque d’organes à transplanter.
Qu’est-ce qu’une xénogreffe?
« Greffe à partir d’un donneur d’une espèce étrangère à celle du receveur; greffe d’un tissu animal sur l’homme. SYN : hétérogreffe »
Le Petit Larousse illustré, 2004

À l’heure actuelle, les scientifiques voient le porc comme le parfait donneur, bien que les greffes aient toujours été des échecs jusqu’à maintenant. On affirme que le porc serait assez près génétiquement de l’humain pour effectuer les greffes. Les organes ou tissus des porcs comporteraient l’avantage que les organes de singes n’auraient pas.
D’abord, au Québec seulement, les producteurs élèvent plus de 7 millions de porcs par année. De plus l’animal atteint sa maturité sexuelle à six mois. Sa reproduction crée des portées nombreuses. L’élément essentiel est que le porc possède des organes de même grosseur que ceux des humains.
Même avec tous ces avantages, le porc possède un gêne que le corps humain rejette violemment. Les chercheurs tentent donc de masquer ce gêne avec des gênes humains. Cette modification crée des cochons transgéniques.
Pire que les rejets « hyperaigus », plusieurs virus sont contenus dans les cellules porcines. Transplantées dans le corps humain, ces virus peuvent se transférer aux receveurs et créer des nouvelles infections pouvant être pires que le sida.
http://fr.wikipedia.org/wiki/X%C3%A9nogreffe
http://espace.canoe.ca/Ushuaia/blog/view/114571
http://fr.wikipedia.org/wiki/Greffe_(m%C3%A9decine)
http://www.radio-canada.ca/actualite/decouverte/reportages/2002/03-2002/xenogreffe.html


La contreverse

La xénogreffe est une méthode scientifique assez controversée. D’un côté, elle permet la survie d’un être vivant, mais cause la mort d’un autre.
Est-ce que la survie de l’homme vaut la peine de sacrifier un être innocent? La bioéthique peut répondre à cette question. La bioéthique est un ensemble de normes applicables aux sciences du vivant.
Plusiseurs organisations comme le CCNE(http://www.ccne-ethique.fr/) fondent les bases de la bioéthique.
De plus, l’évolution a voulu que les espèces se différencient. La xénogreffe abolie les différences que les animaux ont bâties à travers les siècles. L’appropriation des autres corps, de leur génétique, et donc de leurs efforts de survie est une autre des questions éthique.
La religion aussi cause un problème . L’islam par exemple "proclame la prééminence de l’espèce humaine sur toute la création". Par cette affirmation, les musulmans considèrent les animaux avec sympathie vue leurs utilités. Mais, dans toute la médecine et la bioéthique musulmane, rien n’est vraiment écrit sur la xénotransplantation chez l’humain. On peut par contre déjà affirmer que l’interdiction musulmane de consommer la viande de porc heurte visiblement l’idée d’implanter des particules ou organes porcins dans un corps humain.
Un des plus gros problèmes serait la vision d’un humain une fois un organe animal transplanté en lui. Se sentirait-il encore entièrement humain?
La liste d’attente est longue et continue de s’allonger. En ce moment on compte plus de 4 195 personnes en attentes d’une greffe au Canada. De ce nombre on compte 115 patients en attentes d’un nouveau cœur, 2 920 en attente d’un rein, 635 d’un foie et 204 de pancréas. Ces donnés sont canadiennes alors on peut imaginer la longueur de la liste en chine qui compte une population de plus de 2 milliards. En 2007, au Canada, 193 personnes sont décédées en attente d’un organe dont 91 patients en attente d’un foie et 65 en attente d’un rein. La demande est là et elle est immense. Il est évidant qu’on doit trouver un autre moyen pour avoir plus d’organe prêt à la transplantation.
secure.cihi.ca/cihiweb/fr/downloads/2008-Tx_Wait_MT_persentation_FR.ppt (Copier et coller dans le URL)
L'histoire de la xénogreffe
La première tentative de xénogreffe c’est fait en 1905 par un chirurgien lyonnais, Mathieu Jaboulay, d’un rein de chèvre sur une femme ayant accouché. L’essaie c’est bien déroulé mais c’est résulté par le rejet aigu de l’organe. Par la suite, plusieurs tentatives ont eu lieu un peu partout sur la planète mais aucune n’a été réussites. La découverte des immunosuppresseurs vers les années 60 a fait débuter la transplantation d’organe d’humain en humain. Cette découverte a permit de relancer le débat sur la xénogreffe. Le terme immunodépresseur (ou immunosuppresseur) désigne tout ce qui supprime ou qui a la capacité de réduire les réactions immunologiques spécifiques de l'organisme contre un antigène (corps étranger pénétrant dans l'organisme). Ils sont prescrits essentiellement après les greffes afin de limiter les phénomènes de rejet. Mais malgré cette avancée scientifique les immunosuppresseurs sont inefficaces avec les organes d’origines animales. Alors, depuis plusieurs années on cherche l’animal le plus près de l’humain qui pourrait être modifié ou qui ne serait pas rejeté. Pour l’instant le cochon reste l’animal le plus prêt de l’homme. Le primate est aussi très prêt de l’homme mais on risquerait de développer de nouvelle maladie chez l’humain qui sont, pour l’instant, unique au singe. Aucun tentative de transplantation animal sur un corps humain n’a été réussit. La tentative de transplantation qui a soulevé le plus l'attention est celle de la petite Fay souffrant de problèmes cardiaques graves. Je vous invite à aller sur ce lien pour l'histoire complète; http://www.unesco.org/courier/2000_03/fr/ethique/txt1.htm .
Conclusion
Pour conclure, la xénogreffe est une science prometteuse malgré toutes les questions d'éthique qui s'y rattache. Si vous avez des informations pertinentes à cette recherche, il nous ferait plaisir que vous nous les transmétiez. Laissez vos commentaires.